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Août 2007 : Périgueux - Vienne à vélo

25 août 2007

Etape 6 - Saint Chamond - Vienne - 40 km

Pour terminer ce voyage, c’est une étape courte ce matin, et on est vraiment comme des dingues car le ciel bleu et il fait chaud , on va pourvoir enfin faire péter les manches courtes, quel bonheur ! En avant pour les derniers 40 kms !

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Tout en douceur, à part une côte pour entrer dans le Parc Régional du Pilat (4ème parc traversé !). Ensuite, ce ne fut qu’un immense plateau que nous avons pu apprécier à une allure de vrais touristes.

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Enfin, une dernière descente pour atteindre Vienne. On voit la ville en contrebas, on est tout excités d'arriver. En plus à nouveau, nous aurons droit à un formidable comité d'accueil car la famille de Nico est là.

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Nous voilà arrivés ! bouclant ainsi avec succès notre 4ème voyage commun, et Adrien son tout premier. Un (non, deux...) pastis bien mérités nous attendait à un quelconque bar du centre ville…

 

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24 août 2007

Etape 5 - Ambert - Saint Chamond - 90 km

Notre anxiété désormais rituelle par rapport au temps se manifesta dès notre réveil à 08h00. Dehors de la brume. Même pas peur on se dit, et on décolle immédiatement sans petit déjeuner.


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Pour débuter, rien de tel qu’une ascension : le Col des Pradaux à 1200 m d’altitude et ses 14 km. Par contre, un magnifique spectacle nous attendait au fur et à mesure de notre ascension : nous sommes passés dans, puis au dessus de la brume matinal.

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Un ciel bleu perçant se dévoila ainsi qu’un panorama de toute la vallée autour d’Ambert ! Génial… On a senti pour la première fois que la météo allait (enfin) être de notre côté !

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 Vint ensuite un autre col, plus modeste, et on quittait le Parc du Livradois pour entrer dans le département de la Loire. Devant nous, en contre bas, toute la vallée s’étendait et l'on pouvait discerner Saint-Étienne ; derrière à l’horizon, les Monts du Lyonnais venaient clôturer cette immense cuvette.

Au bout de cette éprouvante portion, on a entamé notre descente sur Saint-Anthème où, au café, nous sommes tombés sur un jeune couple de cyclotouristes assez barrés mais sympathiques (genre baba et simplement munis seulement d’une bâche pour dormir…).

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Ce fut le moment où le ciel se dégagea et le soleil apparut définitivement. Dans la descente pour rejoindre Veauche et Veauchette (véridique !), on retrouvait avec Nico les sensations des voyages précédents où les conditions climatiques étaient de la partie ! Et quel plaisir de retrouver un peu de plat et de laisser dérouler. Ca sentait aussi un peu la fin du voyage…

Déjeuner à Veauche (bien arrosé d’ailleurs) et on rempile sur le coup des 15h00, assez difficilement. Nous venions de traverser toute la plaine et devions recommencer à monter. Les 20 dernières bornes furent laborieuses, ça tapait bien sur nos têtes.

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la CroixOn passe enfin de l’autre côté des Monts à hauteur de Saint -Christo-en-Jarez et on découvre Val Fleury en dessous de nous, ainsi qu’une autre vallée. Un dernier petit col (Col de la Croix Blanche alt.1000m), un GR pour VTT que nous empruntons, et nous voilà arrivés au gîte ! C’est probablement l’étape la plus corsée du périple, mais aussi la plus "sèche" !

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La bâtisse offre une vue imprenable sur Saint-Chamond et toute la vallée. La proprio australienne élève des alpagas, cela apporte une touche bucolique qui s’ajouta au charme général… Nadège, la sœur de Nico, nous rejoint à 18h00. Elle nous permettra d’éviter de trimballer nos sacs le lendemain, grâce lui soit rendu !…

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Petite balade à pied près de chevaux à queue blonde pour se détendre et profiter du panorama et du beau temps. On a traînaillé encore un peu dans nos chambres en attendant l’apéro. Le repas était commun à d’autres visiteurs de passage. On a notamment eu droit à un cours sur l’élevage d’alpagas par la propriétaire. C’est vrai que l’anatomie de ces bébêtes ne nous est guère familière… Le repas s'est terminé à minuit. Nico est parti se coucher et Adrien et moi sommes partis  pour une petite balade digestive à la belle étoile. On a fini par un zapping télé pour suivre le marathon d'ouverture des Mondiaux d'Osaka.


23 août 2007

Etape 4 - Besse - Ambert - 85 km

Départ de Besse à 09h00, le temps est menaçant, 5 min de pluie au départ, puis plus rien jusqu’à 15h00. Les trente dernières bornes furent un régal puisque nous avons eu quasiment que de la descente jusqu’à Issoire, en longeant tranquillement la rivière  Pavin… On sortait du massif de Sancy, les températures se faisaient plus agréables, les paysages moins escarpés, les fleurs plus nombreuses, On avait l’impression d’une matinée de transition, une sorte de « pause » dans notre parcours tant nous n’avions pas connu de conditions aussi bonnes depuis lundi.


Nous sommes repartis de la ville peu après 12h00. Le temps toujours clément, j’enlevais d’ailleurs pour la première fois le k-way et le sous-pull. Derrière nous, s’étendait tout le Massif que nous avions quitté ce matin. Nous entrions dans le Parc Régional du Livradois Forez (3ème parc en 4 jours !). Et là, ça a recommencé à monter.

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Arrivés à Issoire, nous nous sommes permis un break au café (en compagnie de "l’Équipe" et de la "Montagne"  évidemment, comme au bon vieux temps…). Le soleil a même réussi à percer quelques minutes. Pendant ce temps, Adrien s’acharnait sur son pneu…

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Le trajet jusqu’à Candat fut éprouvant mais aussi bucolique : petite route entourée de sapins, petit ruisseau nous accompagnant un bout de chemin, et traversée d’un autre village classé « plus beau de France » : Saint Florat. Adrien a été dans l'ascension à nouveau victime d'une crevaison. Nico et moi n’en voyions d’un autre côté pas la fin, la fringale n’arrangeant rien.

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Mais le pire était à venir : la gérante de la seule auberge du village m’annonça froidement qu'on ne pouvait pas manger, le service étant terminé depuis dix minutes ! Cauchemar ! On crevait de faim et tout ce qu’on avait se résumait à un demi-paquet de BN. Du coup, on a demandé l’aumône à une habitante, qui gracieusement nous a offert un paquet de gâteaux. Et un miracle se produisit  lorsqu’un petit camion d’épicerie ambulante venu d'une autre planète s’arrêta à notre hauteur. La conductrice, charmante, nous vendit tomates, bananes, une belle portion de Cantal Livers et nous offrit une baguette de pain. Trop fort ! Nico et moi on s’est bien rassasié pendant qu’Adrien, enfin arrivé, continuait de se battre avec sa chambre à air et son pneu…

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A 15h30, on repartait pour les 30 dernières bornes. Évidemment, ce fut le moment où il commença à flotter (hallucinant !). Sommet à Echandely à 950 m d’alt, puis 25 km de descente à travers le Bois Noir, sous une pluie battante, mais un ciel étrangement dégagé à quelques encablures de là… A 17h00 il faisait quasi noir, la route était noueuse et très fréquentée, et Nico faillit se prendre un cheval en doublant mais faut croire que les nombreux épouvantails exposés sur le bas côté devaient nous protéger…

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Enfin Ambert ! Nous étions mouillés comme des rats ; nous ne rêvions que d’une bonne douche. Ne trouvant pas d’indication d’auberge de jeunesse, je vais à l’OT pour demander notre chemin… Je reviens voir les autres, et leur annonce,pas fier, qu’elle se trouve sur les hauteurs de la commune, à 10 bons kilomètres ! Fatale erreur de ma part. Sans hésiter, Nico se rue dans le premier hôtel  à côté (Hôtel des Copains) et bloque une chambre…


Ambert : son papier d’imprimerie (Encyclopédie), sa fourme, ses stars (Jules Romain « Les Copains » d’où a été tiré le film du même nom et la chanson composée exprès nommé « Les Copains d’abord » par un certain Brassens…), sa mairie ronde unique en Europe (notre chambre donne direct dessus). Bon on est pas mal ici, on va y rester...

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22 août 2007

Etape 3 - Meymac - Besse St Anastaise - 86 km

Il est relativement « tôt » mais on est claqué. Notre journée fut assez intense car nous avons roulé 5 heures en un temps record puisqu’arrivée à destination à 16h30. Besse est un joli village, style médiéval, dont les bâtiments sont apparemment faits de pierre de lave, car bâtie sur un volcan. Notre  sommes basés à l’ « Hôtel des Voyageurs » pour la nuit.

Réveil à 07h00 ce matin, petit déjeuner à 08h00 ; les affaires n’avaient pas vraiment séchées : Nico a eu le courage notamment de remettre son cycliste intégral de la veille. Moi j’ai trouvé une petite méthode pratique pour ne pas avoir les pieds mouillés : des sacs plastiques au dessus des chaussettes.

On se remet en selle à 09h15 : le temps n’est pas aussi mauvais qu’on le pensait et on est reparti avec un brin d’espoir, après avoir visité les Écuries du gîte et dit bonjour et au revoir au poney « Chocapic ». On a bien roulé ce matin : quasiment 50 km sans flotte et une route agréable. Petite pause au barrage de Bort-les-Orgues (on descendra pas en ville, ça remonterait trop au retour !) et on entre dans le Parc Régional des Volcans d’Auvergne ! Grisant...



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Le paysage change doucement, on longe les premiers puys, c’est émouvant quelque part…

Yabon le trajet Labrone – St Donat sur une petite route isolée, mais montante à souhait, avec vue imprenable sur les volcans... 15 bons kilomètres de suées et de bons feelings. On a atteint les 1 200 mètres d’altitude, notre plus haut point jamais effectués dans nos trajets vélos (avec sac à dos du moins). C’était quand même assez intense, surtout la dernière montée en lacets… Alors lorsque l’on a vu la crêperie « Chez Jeanne » à Picherand, on ne s’est pas fait prier ! Il était 14h30. Une bonne galette au bleu d’Auvergne et noix, et on se rhabille pour torcher les dernières 15 bornes avant Besse…sous la pluie ! Terrible ! Il suffit qu’on se pose pour bouffer pour que la flotte tombe s’en mêle… Les nuages étaient bas et les paysages probablement magnifiques (petit détour au Lac Chauvet notamment), mais difficile vraiment d’en profiter vu les conditions. Hormis les derniers hectomètres car une éclaircie inespérée a mis en valeur et sous les rayons de soleil toute la vallée. Malgré tout, cette journée reste la meilleure depuis notre départ…




21 août 2007

Etape 2 - Pompadour - Meymac - 93 km

A 07h45 ce matin, j’allais les cueillir pour prendre le petit déjeuner chez Mamy. Bonne nouvelle dehors : il ne pleut pas ! Le temps restait cependant menaçant. Départ à 09h15. Ca y’est on file plein est ! C’est d’autant plus excitant que pour nous trois c’est territoire inconnu… Jusqu’à midi, nous roulons sur de petites routes bucoliques légèrement montantes (St Ybard) où le soleil a failli même percer. Vers midi, nous entrons dans le Parc Régional du Plateau des Millevaches !

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Des indices tels que la bruyère et des sapins nous permirent de nous rendre compte au fur et à mesure de notre ascension. Nous avons stoppé à Treignac (alt 500) pour manger, un des « plus beaux villages de France », au cachet médiéval donc.

Au moment même où nous repartions, sous les coups des 14h00, la pluie s’est mise à tomber à nouveau…Qué merde ! Et ça n’a pas arrêté jusqu’à notre arrivée au gîte équestre de Meymac. Ca a monté pas mal cet après-midi, car nous avons frôlé les 900 mètres d’altitude. On a achevé le trajet en coupant en descente la forêt domanial des Forges, sous une terrible mais terrible pluie ! C’était beau, les sapins étaient nombreux et hauts mais bon sous le soleil ça doit être encore plus chouette.

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Le gîte est sympa, rustique. On a pu apprécier nos douches puisque les 3 seules cabines libres s’offraient à nous ! Juste avant de jubiler sous les 80° de l’eau, nous entamâmes une petite séance d’étirements en commun dans la salle de bains qui restera dans les mémoires.

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Nos affaires sont trempées, chacun de nous squattant le moindre recoin pour étaler chaussettes, tee-shirts et caleçons…Même nos sacs de couchage sont humides. Le pompon c’est pour Adrien qui a vu toute la partie supérieure de ses sacoches noyée…Sans parler de son chocolat Lindt qui gouttait par terre.

Repas en « famille » : une grande table avec les proprios et leurs enfants, plus 2 jeunes en stage d’équitation. Après avoir bien papoté, j’ai été faire un petit tour dehors ; j’ai assisté là par hasard à un feu d’artifice tiré du village, ce qui était plutôt sympathique, d’autant plus que le ciel était dégagé et laissait briller d’intenses étoiles… La météo ne prévoyait cependant pas de miracles pour demain.




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20 août 2007

Etape 1 - Périgueux - Pompadour - 73 km

Nico est arrivé à Mérignac hier soir. Notre dîner s’est fait principalement à base de cacahuètes et de pastis. Ce matin, lever à 06h00, petit déj sur fond de Jeff Buckley, et Emilie nous a donné ses dernières recommandations. A la fraîche on quitte l'appart et nous voilà partis au tram direction la gare de Bordeaux. Destination : Périgueux !

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Ce périple commence mal, du moins d’un point de vue météorologique. Dans le train Bordeaux-Périgueux, on n’a pourtant pas vu une goutte. Et dès qu’on est sorti de la gare, ça a commencé à flotter ! Il était 09h30.

 

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La première partie du parcours a été faite sans grand plaisir vu le temps, et on a rapidement mis la capuche de k-way sous le casque. A 13h00, nous avons tenté de déjeuné à Excideuil, mais rien d’ouvert, sinon la boulangerie… La poisse ! Heureusement, le bar du PMU nous a permis de nous protéger et de nous réchauffer un moment. A 15h00, on se force à repartir sous les trombes : deux heures plus tard, on voit le panneau Pompadour.

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Près de l’hippodrome, on tombe sur Yvonne et René, ma grande-tante et mon grand-oncle, qui nous invitent à prendre chez eux un goûter bien copieux (rillettes, pains au raisin, vin, café, tout en même temps, Nico en peut plus…). A 17h30, on arrive chez Mamy !

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Adrien nous a rejoint vers les 21h00 : son père a fait l’aller-retour depuis Bordeaux pour le déposer. Au menu : melon, paté, riz, poulet et tarte abricot. Mamy a été un peu malade et du coup, on a décidé qu’Adrien et Nico iraient dormir à l’hôtel du village.


19 août 2007

Prologue

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Cela faisait déjà un bon moment que je pensais concocter un petit trajet sympathique au départ de Pompadour en Corrèze, où habite ma grand-mère. Ce serait une magnifique occasion de faire découvrir la région à Nico,  et à moi-même d'ailleurs car j'ai rarement dépassé la frontière du bourg...Cette année, nous partons à 3 : Adrien, un copain de Bordeaux, est de la partie.

Mon inséparable Bubba ne m'accompagne pas car je n'ai pas remis la main dessus. J'ai pris ma Killkennycap du coup.


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Août 2007 : Périgueux - Vienne à vélo
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